C'était essentiellement la peur de mourir qui pouvait pousser un pilote à se poser chez l'ennemi.
Dans notre jeu, il n'y a pas d'équivalence. La garde meurt, elle ne se rend pas.
Du coup, il faut imaginer d'autres circonstances : un compas qui tombe en panne après avoir reçu une balle, un ciel qui se bouche tout à coup, un moteur récalcitrant qui interdit de prendre de l'altitude et du coup, un pilote qui se perd et qui va se poser comme une fleur chez l'ennemi.
Difficile de mettre ce genre d'événement en place sans faire intervenir le hasard avec un tirage de cartes "événements"...
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"Quand on met le moteur en marche, je fais un signe aux camarades...
On fait tous ça, un petit signe, je l'ai vu. La poignée de main de l'aviateur... Une manière d'au revoir...
Mais ils ne comprennent pas que je leur dis peut-être adieu."
Georges Guynemer