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 [magazine] Connaissance histoire Hachette: bombardiers 14-39

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monse
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monse


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MessageSujet: [magazine] Connaissance histoire Hachette: bombardiers 14-39   [magazine] Connaissance histoire Hachette: bombardiers 14-39 Icon_minitimeMar 11 Mar 2014 - 2:41

[magazine] Connaissance histoire Hachette: bombardiers 14-39 5a1cc510

Bombardiers 1914-1939
Collection : les documents - Hachette n°5

50 pages consacrées à la 1ère Guerre Mondiale - 15 pages pour l'entre-deux-guerres.

37 profils d'avions 1914-1918 (couleurs ou noir et blanc), avec dimensions-vitesse-armement-moteur.
35 profils d'avions 1919-1939 (liste en bas de page)

Italie
- Caproni : Ca 32, Ca 42 (triplan), Ca 45, Ca 5

Russie
- Ilya Muromets type 5

France
- Breguet-Michelin 5
- Breguet 14 B2
- Caudron G3
- Farman F60
- Letord 4
- Salmson II
- Voisin type 5

Royaume-Uni
- Armstrong Whitworth FK8
- AVRO 504
- Blackburn Kangaroo
- De Haviland : DH4, DH9, DH10 Amiens
- Handley Page : O/100, O/400, V/1500
- Martinsyde G100 Elephant
- Royal Aircraft Factory (RAF) : BE2e, BE12, RE7, RE8
- Short bomber
- Sopwith : Tabloïd, ½ Strutter
- Vickers Vimy IV

Allemagne
- AEG GIV
- Friedrichshaven GIII
- Gotha GV
- Halberstadt CLII
- LVG CII
- Linke Hoffman R1
- Zeppelin Staaken RVI

Voici les chapitres ainsi qu'un résumé du contenu de cet ouvrage, dont la lecture est vraiment complète et intéressante.

Naissance du bombardier
Le potentiel militaire de l’aviation n’est pas compris par les stratèges et se limite aux missions de réglage pour l’artillerie et de reconnaissance pour l’infanterie.
Ce sont les pilotes et observateurs qui font la démonstration des possibilités opérationnelles :
- en tirant sur les avions adverses avec leurs armes individuelles, ce qui conduira à la mise au point d’avion monoplace avec un armement tirant vers l’avant.
- en jetant des bombes depuis les avions de reconnaissance, ce qui entrainera la mise au point des bombardiers.
Les 1ers appareils employés à la fois comme chasseur et bombardier appartiennent à la classe d’avion à tout faire existant en 1914 (Voisin III utilisé pour le bombardement est le 1er avion à abattre un appareil ennemi, tandis que l’AVRO 504 utilisé pour les raids de bombardements servira de banc d’essai pour le montage des mitrailleuses pour la mise au point des 1ers avions de chasse anglais).
Par la suite, la recherche sera consacrée aux performances des chasseurs tandis que les bombardiers devront se contenter de ce qui est disponible au moment de leur conception.
Un bombardier doit compenser son insuffisance de vitesse par la puissance de son armement de bord, en emportant une charge de bombes la plus élevée : compromis entre poids/dimension/rayon d’action/plafond.

Les autos volantes
L'évolution technique des moteurs, radiateur, matériaux pour les fuselages ...

Une nouvelle forme de guerre (les forces en présence au début de la guerre)
- Italie : 150 avions périmés, à l’exception des Caproni qui donne à l’Italie la primauté du bombardement lourd.
- France : Général Joffre est l’un des rares chefs à encourager l’exploitation offensive de l’avion. Les monoplaces Nieuport et Morane doivent harceler les avions de reconnaissance allemands, les biplaces à hélice tractive sont rassemblés dans des groupes de bombardement.
- Allemagne : les Zeppelin ont la priorité au sein du Service de l’Aviation Militaire (armée) et de la Kriegsmarine. Les avions mono et biplaces désarmés sont asservis à l’armée de terre. Certains seront équipés pour le bombardement et regroupés dans une force à part.
- Grande-Bretagne : le Royal Flying Corp rattaché à l’armée de terre soutient le corps expéditionnaire envoyé en France, avec des avions achetés à la France à cause du manque d’appareils fournis par la Royal Aircraft Factory. La Marine développe son propre Royal Naval Air Service en finançant des constructeurs privés (Sopwith, Bristol, AVRO) et est chargé essentiellement de la défense
du territoire.
- Russie : avions de conception française et allemande, fabriqués sous licence en Russie. A part le géant quadrimoteur Muromets construit par Sikorsky.

La menace des dirigeables
En 1914,  leur vitesse à peine inférieure à celle des avions et leur rayon d’action bien plus grand permettent aux dirigeables d’attaquer très en arrière des lignes de front.
Leur vulnérabilité au tir d’artillerie pour les opérations tactiques de jour les relègue rapidement au bombardement de nuit, sur des objectifs stratégiques en Grande-Bretagne, mais leur manque de précision accélère les projets de bombardiers lourds.
A cause des raids de Zeppelin, les anglais développent très tôt la défense aérienne et seront en position favorable à l’apparition des 1ers bombardiers lourds allemands.
Les raids sur la Grande-Bretagne (avec des Zeppelin pouvant voler plus haut) continuent néanmoins car le survol de la Mer du Nord évite la ligne de front et bombarder Paris nécessite d’affronter les patrouilles alliées (seulement 2 raids sur Paris pendant la guerre et 1 Zeppelin abattu).
Les autorités militaires pensaient en effet que la prise de la capitale entrainait la défaite de l’adversaire.

Bombes plus grosses, canons plus meurtriers
Les 1ers bombardements par avion se limitent au front et l’arrière immédiat.
Les Voisin et Farman français sont efficaces en mission tactique contre des objectifs militaires, en prolongement des feux d’artillerie.
La conception française du bombardement se base sur la notion de représailles : suite à des attaques sur Paris, des objectifs stratégiques (usines) sont bombardés en Allemagne pour paralyser l’effort de guerre.
Des AVRO 504 anglais bombardent avec succès des bases et usines de Zeppelin, ce qui encourage le département de l’air de l’Amirauté à sortir un bombardier bimoteur capable d’emporter des charges de bombes plus élevée (programme à l’origine des Handley Page type O).
La réussite des 1ères missions alliées est liée à l’absence d’opposition des avions allemands, permettant de voler de jour à plus basse altitude pour plus de précision.
La mise en service des avions allemands biplaces armés Classe C et surtout du Fokker Eindecker à mitrailleuse synchronisée met fin à la suprématie alliée et les raids doivent se faire de nuit, réduisant l’efficacité du bombardement.
Contre les chasseurs, il devient indispensable de mettre au point des bombardiers spécifiques avec un armement défensif, alors que ceux-ci étaient restés du type d’avions à tout faire d’avant-guerre.

Les bombes et viseurs de bombardement

Le bombardier déploie ses ailes
- la Russie conçoit dès le début de la guerre des bombardiers lourds à grand rayon d’action, justifié par l’étendue du territoire russe : les Ilya Muromets sont robustes et bien armés défensivement, efficaces grâce à leur viseur de bombardement.
- l’Italie avec ses Caproni effectue essentiellement du bombardement tactique, surtout après la défaite de Caporetto et la perte d’une base italienne. Le modèle triplan Ca42 est relégué aux missions de nuit à cause de sa lenteur et sa grande taille.
- en Grande-Bretagne, la pénurie de moteur retarde la création de bimoteur pour effectuer des raids à longue distance. Le Sopwith ½ Strutter monomoteur biplace est développé avec une mitrailleuse synchronisée pour s’opposer aux chasseurs de défense Fokker Eindecker, mais leur utilisation pour le bombardement stratégique est retardé par leur mise à disposition du RFC pour l’offensive de la Somme en juillet 1916. L’arrivée des Handley Page O/100 permet au RNAS d’intensifier les raids de jour puis uniquement de nuit après la perte d’un HP.
En représailles aux bombardements sur Londres, les villes et industries allemandes sont attaqués par des bombardiers de jour (FE2b, DH4) et de nuit (HP) ; ceux-ci s’avérant plus efficaces, la version HP O/400 voit le jour.
En 1917, la Royal Aircraft Factory ne se consacre plus qu’à la recherche, l’industrie privée assurant la conception et la réalisation du matériel. En 1918, RNAS et RFC fusionnent et deviennent la Royal Air Force, afin de rassembler les ressources en vue d’une offensive stratégique de grande envergure. A la fin du conflit les HP sont souvent utilisés en appui tactique contre les aérodromes.
- l’Allemagne développe ses bombardiers Friedrichshafen et Gotha quand la vulnérabilité des Zeppelin est établie. Les raids sur Londres sont effectués par des bombardiers Gotha, secondés par des avions géants (VGO, Staaken), qui finiront par n’opérer que de nuit à cause du renforcement des unités d’interception et de défense anti-aérienne anglaises. Le succès de ces bombardements est lié à l’éparpillement de l’effort de guerre allié (retour en Angleterre de 2 escadrilles de chasseurs Pup et SE5 basées sur le front) et à la baisse du moral de la population ; mais les raids de représailles anglais accélèrent la fusion RNAS/RFC.
Les Géants serviront ensuite dans des missions tactiques avec de lourdes pertes. Dans ce rôle, les bimoteurs AEG, plus petits que les Gotha, seront mieux adaptés .
- en France, malgré les nombreux raids du début de la guerre sous l’impulsion de Happe et DeGoÿs, les lents appareils à hélice propulsive (type Voisin, Farman) sont affectés aux missions de nuit avec une perte d’efficacité, entrainant le manque d’intérêt des français pour le bombardement stratégique. De plus, le maréchal Foch estime que la victoire se remporte sur le champ de bataille. La construction de bombardiers multimoteurs sera tardive et se limite aux Letord et Farman F50.

Les chasseurs sont les plus forts
Les appareils lourds de la 2e partie du conflit sont rapidement reconvertis pour le bombardement de nuit, moins précis que les missions de jour.  Certaines opérations nécessitent une grande précision, d’où la réalisation de bombardiers monomoteurs petits et rapides pour échapper à la chasse, qui apporteront une plus grande contribution à la victoire que les raids des avions lourds, même si ceux-ci créeront une psychose du bombardement aérien après-guerre.
Le Bréguet 14 français permet la reprise des opérations tactiques de jour à un rythme sans précédent avec DeGoÿs et Vuillemin.
Les biplaces allemands classe C sont en nombre trop limité pour être engagés en opération stratégique et leur répartition dans les corps d’armée nuit à leur efficacité  opérationnelle par manque de coordination, jusqu’à leur regroupement en 1916 en unités de classe C pour des missions de jour (Rumpler, Aviatik, Albatros, LVG). En 1917, la nouvelle classe d’avion CL, biplace léger, assure les missions d’appui tactique à l’infanterie.
L’Italie produit en 1917-18 les bombardiers légers les plus rapides (SVA 5 et 9, mono et biplace) avec un grand rayon d’action (double des Caproni) pour effectuer des raids stratégiques sur des centres éloignés (Zagreb, Innsbruck, Vienne).
Les avions anglais entrés comme chasseur sont convertis en bombardier (FE2b), utilisés de nuit lorsqu’ils sont surclassés par les chasseurs allemands. Jusqu’à la fin de la guerre, les chasseurs anglais emportent des bombes pour le soutien à l’infanterie (Bristol F2B, Camel, SE5a). Pour le bombardement de jour avec une charge plus élevée sont créés le Martinsyde Elephant en 1915, puis le DH4 en 1917 qui surclasse les chasseurs allemands par sa rapidité. Avec le DH9 sous motorisé, ces bombardiers de jour vont subir de lourdes pertes lors de l’offensive de bombardement de l’Allemagne.

L’entre-deux-guerres
Les guerres d'escarmouche des années 20 nécessitent des bombardiers légers monomoteurs.
Les succès des opérations de bombardement contre des tribus dépourvus d'armement renforce l'importance du bombardement stratégique.
Les budgets sont réduits pour l'aviation militaire et les avions civils dépassent en technologie les bombardiers dont ils sont issus.
La volonté d'économie des gouvernements explique la disparition des bombardiers à 3/4 moteurs entre 1919 et 1938.
La politique de désarmement des puissances alliées les empêche d'avoir un programme de bombardier stratégique, jusqu'à la relance du réarmement due à la crainte d'un nouveau conflit.
En 1935, la Luftwaffe est en tête des forces aériennes et s'est développée sous couverture des compagnies aériennes commerciales. Ses avions sont testés pendant la guerre d'Espagne.
La 2e Guerre Mondiale voit naitre une génération de bombardiers volant 3 fois plus vite avec une charge de bombe 10 fois supérieure aux avions de 1918.
Mais les tactiques ont peu évolué ; la différence réside dans l'importance de la puissance aérienne : la victoire appartient au maitre du ciel.

- Aero A11
- Amiot 143
- Avro Aldershot
- Boeing Y1B
- Bloch MB200
- Boulton Paul : Sidestrand, Overstrand
- BT 32 Condor
- Caproni Ca101
- Curtiss B2 Condor
- De Havilland DH9A
- Dornier Do23G
- Douglas : B18, YB7
- Fairey : Fox, Fawn
- Farman 222 BN5
- Fiat BR1
- Fokker FVIIIA
- Keystone B4A
- Handley Page : Hyderabad, Heyford
- Hawker : Hart, Hind, Horsley
- Junkers Ju52
- Martin : MB2, T4M1, B10
- Mitsubishi : B2M, Ki21
- Potez 540
- Sopwith Salamander
- Tupolev TB3
- Vickers Virginia

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MessageSujet: Bombardier 1914   [magazine] Connaissance histoire Hachette: bombardiers 14-39 Icon_minitimeSam 8 Oct 2016 - 10:30

J'ai récupéré récemment 1 exemplaire de ce numéro 5 de cette collection: c'était bien fait et très complet comme revue.
Mais comme Monse en a fait un bon résumé très complet, je n'ai plus grand chose à dire ...
Lisez le. study Very Happy

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