[WW1] CAPRONI SUR LE FRONT ITALIEN

Escorté par un Hanriot HD.1, un bombardier Caproni Ca.3 doit bombarder plusieurs cibles (Antsaintex aux commandes).
Deux chasseurs austro-hongrois  (opérés par Monse) Aviatik D.I et Phönix D.I s’opposent aux assaillants italiens.
Le Caproni dispose de cinq charges de bombes.
Les trois chasseurs infligent des dégâts A et le bombardier des dégâts B.
Une couverture nuageuse s’étend sur toute l’altitude 4.
Les avions commencent à l’altitude 3.
La partie se déroule sur un tapis de jeu.



1. Premier tir du Hanriot (5 points de dégât) à courte portée sur l’Aviatik (3 points + dégât Palonnier droit) qui riposte à longue portée.
Descente du Caproni à l’altitude 2.



2. Montée de l’Aviatik à l’altitude 4 dans la couche nuageuse.
Tir du Phönix (2 points) depuis l’altitude supérieure sur le Caproni (2 points) dont les mitrailleurs avant et arrière ripostent (la plate-forme surélevée à l’arrière du Caproni permet un tir à 360° sur une cible à l’altitude supérieure).



3. Tir consécutif manqué du mitrailleur arrière sur le Phönix.


4. Après avoir annoncé le bombardement, le Caproni effectue un ralenti et largue depuis l’altitude 2 une bombe qui tombe au centre de la cible.



5. Tir du Phönix depuis l’altitude supérieure sur le Caproni (3 points + dégât Palonnier droit).
Le mitrailleur arrière du bombardier est à plus d’une demi-réglette et ne peut pas tirer.



6. Tir consécutif manqué du Phönix (1 point + dégât Flamme) contre le Caproni qui est assez proche pour riposter.
Deuxième bombardement réussi par le Caproni.



7. L’Aviatik (1 point) effectue une Descente (précédée d’un ralenti) qui lui permet de sortir de la couche nuageuse et de tirer depuis l’altitude supérieure sur le Caproni (4 points) dont le mitrailleur arrière riposte.
Règle de la cible en descente forcée plus difficile à viser : la première carte Dégât piochée est ignorée et remplacée par une autre carte Dégât : enrayage de la mitrailleuse arrière.
Tir du Hanriot sur le Phönix (3 points) qui vise le Caproni depuis l’altitude supérieure (2 points + dégât Palonnier gauche).



8. Tir consécutif du Hanriot sur le Phönix (2 points + dégât Palonnier droit) qui vise à nouveau le Caproni (2 points).
L’Aviatik termine sa descente forcée à l’altitude 2.



9. Nouveau tir consécutif du Hanriot sur le Phönix (4 points + dégât Palonnier gauche + 1 point de retrait d’un pion Flamme).



10. Troisième tir consécutif du Hanriot qui élimine le Phönix (10 points + dégât Moteur  + dégât Équipage + dégât Enrayage), qui tire sur le Caproni (3 points) avant de s’écraser.
Échange de tir infructueux entre l’Aviatik et le mitrailleur avant du Caproni.



11. Collision entre l’Aviatik (2 points) et le Caproni (3 points).



12. (Extension de la zone de jeu pour prolonger la partie).
Immelmann de l’Aviatik (3 points) qui échange des tirs à courte portée avec le Caproni (1 point + dégât Palonnier droit).



13. Nouveaux tirs mutuels entre l’Aviatik (3 points + dégât Enrayage) et le mitrailleur arrière du Caproni (0 point).



14. Le mitrailleur arrière du Caproni élimine l’Aviatik (2 points + dégât Fumée).

Bilan : victoire totale italienne avec l’élimination des deux chasseurs austro-hongrois et de deux cibles terrestres.
Le Hanriot a subi 5 points de dégât et le Caproni 20 points (le bombardier possède 25 points de structure).

Manœuvre parfaite pour le bombardement.
Pour la photo 5, étrange que le Phönix ait pu tirer et pas le Caproni, ça a du se jouer à un poil de c..
Merci pour le cr .

redfox a écrit:

Pour la photo 5, étrange que le Phönix ait pu tirer et pas le Caproni, ça a du se jouer à un poil.

Le socle (ou la carte) du bombardier est plus large que celui du chasseur.
En attaquant le bombardier par le côté (ou par l’un de ses quatre angles), cela permet au chasseur d’échapper à un tir à longue portée (ou à courte portée à une distance plus proche) du bombardier tout en pouvant le toucher.
Mais en effet, cette configuration ne peut se produire qu’exceptionnellement et se joue à moins d’un centimètre.


Attaque standard par l’arrière : le tir mutuel a une portée identique.


Attaque par le côté (ou l’un des angles) : le tir mutuel a une portée différente.

Merci Monse pour le CR et redfox pour les remarques;
expliquer pour éclairer le pourquoi du comment; ça donne un récit agréable à lire.

Il y a de l'expérience derrière cette attaque par l'angle du Caproni. Je note avec soin dans mon carnet.
Merci pour le compte rendu et les belles photos.

Belle partie !

Citation :

(Extension de la zone de jeu pour prolonger la partie).

Je suis pour cette règle additionnelle ou pour l'option "tapis en tiroirs"... cela demande un peu de bricolage mais on devrait y arriver !

Bonjour.

Sur la photo 7 on peut apercevoir le trajet imagé par le pilote du l’Aviatik alors qu’il était dans la couverture nuageuse.
Le choix de cette partie du scénario m’a bien plu car elle conduit à un suspens lors de la révélation de ladite trajectoire, pour le pilote mais aussi pour l’adversaire.
Ici ce fut un coup de maître pour une première expérience de Monse je crois.
Une question subsiste : a-t-on raison de laisser son compagnon seul face à l’adversaire    alors que « ça plane pour soi » dans les nuages   ?


Ici, c’est le pilote du Caproni qui vous parle.

C’est la deuxième fois que je pratique le bombardement de biais d’une cible. Cela me semble plus facile car la diagonale est plus longue que les côtés. Merci M. Pythagore. Si on n’est pas certain de couvrir le centre de la carte cible, on a plus de chance de toucher au moins la cible   .

Pour l’extension de la surface de jeu, je suis pour et j’ai imaginé la règle particulière suivante.

Palonnier bloqué

Lors de la pioche d’une carte dégât « Palonnier bloqué », si la figurine se trouve à une demi-réglette ou moins du bord du tapis de jeu, les trois prochaines cartes manœuvre du tour suivant doivent être choisies afin d’éviter que la figurine ne sorte du tapis de jeu. Au cas où cela ne suffise pas à éviter cet événement, l’avion ne sera pas considéré comme détruit. En revanche, il devra piocher une carte de dégât A (B) pour chaque phase de jeu où la figurine est hors du tapis.

Qu’en pensez-vous ?

Bonne semaine   .

Antsaintex a écrit:

la couverture nuageuse :
elle conduit à un suspens lors de la révélation de ladite trajectoire, pour le pilote mais aussi pour l’adversaire.
A-t-on raison de laisser son compagnon seul face à l’adversaire alors que « ça plane pour soi » dans les nuages ?

La règle de la couverture nuageuse aura certainement plus d’intérêt lors d’un combat de chasseurs.
Avec un bombardier, sa mission et sa trajectoire étant connues a l’avance, ses adversaires doivent multiplier les possibilités de le viser pour diminuer ses nombreux points de structure, plutôt que tenter un tir occasionnel en surgissant de la couche nuageuse.

Antsaintex a écrit:

Pour l’extension de la surface de jeu, je suis pour et j’ai imaginé la règle particulière suivante :
Lors de la pioche d’une carte dégât « Palonnier bloqué », si la figurine se trouve à une demi-réglette ou moins du bord du tapis de jeu, les trois prochaines cartes manœuvre du tour suivant doivent être choisies afin d’éviter que la figurine ne sorte du tapis de jeu. Au cas où cela ne suffise pas à éviter cet événement, l’avion ne sera pas considéré comme détruit. En revanche, il devra piocher une carte de dégât A (B) pour chaque phase de jeu où la figurine est hors du tapis.

Ah, voilà une règle optionnelle qui aurait été la bienvenue dans plusieurs parties lors desquelles le dégât Palonnier bloqué a entrainé une sortie personnelle de la zone de jeu.
Et elle aurait peut-être permis à l’Aviatik de terminer la partie en restant intègre face au Caproni !


Un as seul contre tous
La carte dégât subi par le Rumpler va sceller son destin : interdiction de tourner à droite pour les 3 prochains mouvements, avec le bord du tapis à sa gauche.



Un été américain
Le résultat des tirs terrestres est fatal au DH4 : 4 points de dégât par la mitrailleuse, couplés à un dégât flamme, le palonnier bloqué gauche et droite et le bord du tapis qui se profile à l'horizon...



Mission bombardement
Le Fokker E.V effectue l'unique tir visant le bombardier, le privant de manoeuvres à droite alors qu'il longe le bord gauche du tapis et mettant fin à la partie : sortie du jeu 3 mouvements plus tard avec une cargaison intacte de bombes. Boum...